
Un peu avant les vacances de Noël, j’ai assisté à mon premier cours de photo animalière et devinez quoi : J’AI ADORÉ !!!!
Et pourtant je n’ai pas photographié de lions, de loups blanc ou autres ours polaires (quoique ce serait le rêve !! bien qu’un peu dangereux ahah). Non, j’ai photographié des mouettes, des geais des chênes, des rouge-gorges, des écureuils et des oies bernaches. Rien de bien extraordinaire pour sûr.
Par dessus tout, les conditions climatiques étaient désastreuses : froid, humide, gris… Non seulement photographier avec peu de lumière et un matériel limité, n’est pas chose aisée, mais en plus les animaux se sont fait désirer…
Malgré tout, avec un super prof, on arrive à quelque chose d’intéressant ! Jugez- donc par vous même :
#merciRéflexePhoto !
La photo animalière, comment faire ?
Nous nous sommes donc rendus un dimanche matin très tôt au Parc Floral de Paris, qui se trouve à Vincennes en réalité. Notre technique d’approche : la billebaude. Il s’agit en réalité de se promener, plus ou moins au hasard, et de photographier les animaux au gré des rencontres. Cette technique s’oppose à celle de l’affût, technique empruntée à la chasse, qui consiste à attendre, camouflé, que le gibier s’approche. L’affût demande une préparation importante ainsi qu’un matériel assez lourd.
La billebaude, en revanche, permet de voyager plus léger et laisse une grande liberté d’improvisation. Il ne faut simplement pas avoir d’idée fixe en tête.
Ceci étant dit, quelque soit la technique d’approche choisie, une préparation importante est nécessaire si vous voulez absolument photographier une espèce en particulier. Par exemple, si vous voulez photographier des écureuils et que vous souhaitez maximiser vos chances et gagner du temps, des questions cruciales doivent être étudiées : Où trouve t-on le plus fréquemment des écureuils, à quelle heure sortent-ils, que mangent-ils, sont-ils farouches ou non… En résumé, il vaut mieux faire ses recherches avant de se lancer impatiemment dans la nature.
Respecter au maximum les animaux
En ce dimanche matin hivernal, notre but du jeu à nous : repérer les animaux, déterminer si possible l’espèce exacte, se rapprocher d’eux le plus possible, mais surtout, surtout, ne pas les déranger ! Chaque photographe bien sûr a sa propre technique et sa propre approche. Mais j’adhère plutôt à cette philosophie qui consiste à se faire le plus petit possible face à la nature. A l’opposé, certains photographes donnent à manger pour appâter, tendent des pièges ou effraient, en bref perturbent l’animal dans son quotidien.
Des photographes animaliers inspirants
Pour finir, voici une petite liste non exhaustive des photographes animaliers qui font rêver :
Salut Estelle :)
Peut-être pourrais partager avec nous ton expérience côté réglages ?
Est-ce que tu as utilisé une focale type 70 – 300 ?
Vu les conditions climatiques, tu as dû monter beaucoup les ISO ?
A demain ! ;)
Bonjour Sloane,
Oui j’ai utilisé une focale 70-300, ce qui permet déjà de bien s’amuser! Il faut tout de même préférer des animaux pas trop farouches pour obtenir une belle proximité avec l’animal. Pour les ISO, j’ai effectivement dû pousser un peu afin de garder une vitesse d’obturation assez rapide, mais sans jamais dépasser 2000 ISO au delà de quoi je commence vraiment à perdre en qualité d’image.
A demain!